Océane et Laura sont étudiantes en deuxième année de master à la fac des Lettres et Sciences Humaines. Leurs premiers pas dans la recherche, en sciences du langage et en histoire, sont encore hésitants.
Laura* est intéressée par l’histoire depuis le lycée. En 2017, la jeune femme s’est naturellement orientée vers une licence d’histoire lorsqu’elle est arrivée à la fac. Pour Laura, aujourd’hui en master, « le plus stressant reste le mémoire ». Selon elle, si les étudiants ne font pas le choix d’un sujet de recherche « qui tient à cœur » ou « qui passionne », il sera plus difficile de tenir les deux années de master.
Pour Océane, le master sciences du langage était une évidence. « La matière est intéressante, on n’a pas l’impression d’être en cours », se félicite-t-elle. Le cours de politique linguistique, par exemple, l’a passionnée. « On a travaillé sur l’Italie, et jamais de ma vie, j’aurais pensé faire une recherche intensive sur le fonctionnement de la langue de ce pays ! », raconte-t-elle.
Contrairement à la première année de master qui est peu chargée, la seconde année, celle du mémoire et de la soutenance, est plus dense. Pour les deux étudiantes, il est difficile de s’organiser au premier semestre. Les plannings sont chargés et les délais de préparation des examens sont courts. « Milieu octobre, on a plusieurs trucs à rendre alors que ça fait un mois qu’on est rentré », se désole Océane.
Après son master, Océane aimerait aller en thèse, « le but ultime », mais elle craint de ne pouvoir y parvenir. De son côté, Laura hésite également : « Se lancer dans la vie professionnelle après un master recherche c’est compliqué ». Aussi, envisage-t-elle de se réorienter dans un master patrimoine et musée en métropole pour « partir et tenter sa chance ailleurs ».
Anne-Laure DAICA
Prénoms d’emprunt