Charge de travail des étudiants :

« Ma vie sociale a été mise entre parenthèse »

Être étudiant, c’est gérer ses études, son appartement, sa vie personnelle et parfois même un petit boulot. Comment y parvenir ?

Photo Zinfos974.

Le nombre de cours qu’ont les étudiants interrogés est, selon eux, « correct » et la charge de travail ne serait « pas exagérée ». Margaux s’estime heureuse en comparaison des élèves en classe prépa. Pourtant, de nombreux étudiants se disent « épuisés ». Des étudiantes en licence Science de la Vie annoncent entre 4h et 6h de travail personnel par jour. En anglais, deux autres estiment leur investissement à 3h, et ceux en Histoire, Infocom, AES et Eco-Gestion tournent autour de deux heures environ.

« C’est une question d’habitude, mais c’est tout de même compliqué au début », témoigne Adelina. Sul, en master Monde anglophone, confie à ce propos que « la clé de la réussite pour ne pas être surchargé est l’assiduité et la régularité ». Léa, en licence d’anglais, ajoute : « C’est l’accumulation entre mon travail extérieur et les études qui peut rapidement devenir compliquée ».

En ce qui concerne les activités extrascolaires, beaucoup ont pu les continuer, comme Zoé qui dessine ou Jade qui s’est organisée afin d’avoir le temps de faire du sport. Cependant, la plupart a dû diminuer le rythme. « Ma vie sociale a été mise entre parenthèse », confie Léa.

La majorité des étudiants étudient chez eux ou à la B.U. « Je préfère aller à la fac parce que lorsque je suis chez moi, la tentation de faire autre chose est bien trop présente pour réussir à se concentrer », précise Johanna.

Leurs méthodes varient. Certains font des fiches, réécrire leur cours au propre les aide à retenir. Mais Johanna n’est pas du même avis : « C’est une perte de temps ! » Pratiquement tous prennent des notes lors des cours magistraux pour ensuite les compléter avec les diaporamas mis à leur disposition sur la plateforme Moodle. « J’effectue des recherches personnelles pour pouvoir approfondir mes cours », assure cependant Adelina. Margaux, quant à elle, consulte même les cours d’autres universités de métropole, pour compléter ceux de la fac.

Carmen Martinez

Manolie Bussmann-Reps