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L'être à part : Maëva Orgueil



UNE PRISE DE NOTE, PAS DE TÊTE


Maëva Orgueil est en deuxième année de master Lettres Recherche. Elle prend des notes pour deux de ses camarades de classe, en régime dérogatoire. L’étudiante le fait bénévolement.


Comme un robot ! Maëva tape à toute vitesse sur son ordinateur, ne levant les yeux que pour observer le prof, jamais distraite. Avec son sac à dos et son sourire radieux, la déléguée de la promotion aide deux de ses collègues de classe, essayant de ne jamais manquer un cours. « C’est un devoir d’aider mes collègues qui sont d’ailleurs des amies », avance-t-elle. Sa contrainte : rendre les prises de notes intelligibles pour pouvoir envoyer le cours sans avoir à les remettre au propre. Cependant, elle confesse écrire tout ce qu’elle entend ! Même les digressions éventuelles des enseignants. Elle reconnaît que « cela peut rendre les propos du prof confus”. La bonne façon, selon Maëva, serait de « souligner les titres et de mettre les ouvrages en italique »… Pas facile en prenant des notes !

Or l’université propose une rémunération contre la prise de notes, lorsqu’il s’agit d’étudiants en situation d’handicap. « Moi, je serais gênée d’accepter de l’argent, je le fais de bon coeur », sourit-elle. La Dionysienne comprend toutefois ceux qui sont payés pour cette tâche. Mais Maëva préfère encourager chaque étudiant à s’entraider ; elle conseille de penser l’université « comme un collectif » et non pas comme une aventure personnelle. Toutefois, la bénévole avertit : « Je ne veux pas pour autant qu’on me prenne pour une dactylo ou une secrétaire ! »

Agnès JANCE


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