Guillaume Aulon, Master 1 en Histoire, écrit son mémoire : « J’adore les guerres »
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« J’ai tout le temps d’écrire mes mémoires », chantait Dalida dans Laissez-moi danser.
C’est avec un peu moins d’entrain que les étudiants appréhendent l’écriture de leur mémoire. :-)
Il y a 4 ans, Guillaume Aulon, 32 ans, a repris le chemin de l’école dans le but de devenir professeur d’histoire-géo. « J’adore l’histoire dans sa globalité depuis tout jeune, avec un petit faible pour l’antiquité, les guerres et batailles ». Il est fier de ses études, qui, en plus de lui apporter des connaissances, lui apprennent à prendre du recul « pour rester neutre", la rigueur ainsi que la maîtrise de termes scientifiques.
Dans le cadre de ses études, l’étudiant doit écrire un mémoire pour valider son master.
Il s’agit d’un travail de recherche de 110 à 120 pages. Pour se faire accompagner, l’étudiant a choisi comme directeur de mémoire, Philippe Le Tréguilly, maître de conférence en histoire. Selon Guillaume, l’aspect humain est important, car il faut choisir un accompagnant qui soit aussi passionné par le sujet et compatible avec sa façon de travailler et d’interpréter le thème. Le rôle du prof est de vérifier l’avancée du travail et le respect de la ligne directrice. Mais la rédaction reste un travail personnel et d’autonomie. « Soit tu décide d’aller jusqu’au bout, soit tu abandonnes », prévient Guillaume Aulon.
Sur les conseils de son encadrant, l’étudiant a choisi de rédiger un mémoire sur une édition des correspondances de la Compagnie française des Indes Orientales, de l’année 1747. Il s’agit d’un échange de lettres entre Lorient, siège de la compagnie, Versailles et ses comptoirs de l’Océan Indien.« C’est une période passionnante! », s’exclame-t-il. Passionnante certes, mais ce travail demande beaucoup d’investissement et d’organisation.
Pour être au calme et éviter les embouteillages, le Saint-Andréen préfère travailler chez lui.
Mais il doit se déplacer à la bibliothèque universitaire et aux archives départementales pour se documenter et rencontrer des intervenants pour le guider dans ses recherches.
Si tout se passe bien, Guillaume présentera son mémoire en mai 2024.
Marie ETANGSALE