Lutte contre la précarité menstruelle étudiante. « Une super initiative »
- webjournalufrlsh
- 28 mars 2023
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Des étudiantes peuvent être victimes de précarité menstruelle. Face à cette situation , l’université a mis les moyens pour leur venir en aide
Conséquence de l’inflation, le prix des serviettes et des tampons augmentent aussi à La Réunion. Au niveau national, 33 % des étudiantes estiment avoir besoin d’aide financière pour pouvoir se procurer des protections hygiéniques, et près de 13 % d’entre elles déclarent avoir choisi entre l’achat d’une protection menstruelle et un autre produit de première nécessité.
Alors que Frédérique Vidal, ancienne ministre de l’Enseignement supérieur avait annoncé 1 500 points de distribution en libre-service dans les campus en 2021, seuls 1 100 ont été installés à ce jour. Plusieurs l’ont déjà été au Crous et à l’université de La Réunion, en attendant une quarantaine d’autres sur les sites nord et sud, un projet partenarial entre l’Unef, le service universitaire de médecine préventive et l’association réunionnaise de prévention des risques liés à la sexualité
« C’est une super initiative de la fac, je pense qu’il doit y avoir des filles qui n’ont pas forcément leurs serviettes sur elles quand leurs règles arrivent » estime Rachel. Lætitia est, elle, utilisatrice régulière des serviettes en libre-service : « Ainsi, j’ai des serviettes et des tampons gratuits à proximité, je n’ai pas besoin d’aller en acheter ».
Corentin MAKRAI
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