« Ce colloque nous a permis de voyager »
La faculté de Lettres et sciences humaines a organisé un colloque sur le thème de la mémoire autobiographique, du récit de vie et de la transmission en contexte insulaire, interculturel et post-colonial. Un intitulé qui peut paraître complexe pour les étudiants, mais qui a pris toute sa saveur avec des communications très illustrées. La découverte était au cœur de cette manifestation, par exemple avec la culture mahoraise représentée par le mbiwi, une musique créée avec deux bouts de bambous, accompagnée de chants de femmes. Clency Rennie, du département de psychologie et travail social, venu du Québec, a même prononcé le discours de la fin en kasàlà. Il s’agit d’un art oratoire venu d’Afrique, un poème qui remercie et rend hommage aux spectateurs tout comme l’orateur. Le discours terminé, les applaudissements n’en finissaient pas.
Connaître son histoire est primordial d’après Béatrice Moppert, maître de conférences en géographie, qui souligne que « le colloque était très riche, car on y retrouve associés mémoire, identité et patrimoine ». Comme le souligne Morgane Andry, doctorante et attachée temporaire d’enseignement en Infocom, « ce colloque a été très intéressant, surtout grâce à son côté traditionnel ». La plupart des participants étaient « ravis » à l’instar de Fabrice Folio, maître de conférences en géographie. C’est Thierry Malbert, professeur des universités en anthropologie qui a eu le mot de la fin : « Le colloque nous a permis de voyager ». Pour une nouvelle réflexion, rendez-vous en décembre pour la seconde partie du colloque qui aura lieu au Québec.
Taniya Hamouza